Clos de los Siete

Une histoire unique en son genre

En 1988, Michel Rolland, œnologue bordelais, découvre l’Argentine. Il est envoûté par ce pays, par l’ambiance, la population, les paysages et la culture, mais également par le potentiel viticole argentin.

Vers le milieu des années 1990, il part à la conquête de ce pays et commence à chercher, avec un de ses associés nommé Jean-Michel Arcaute, un terrain viticole pour se lancer dans le vin. Ils achètent finalement un domaine de plus de 800 hectares, au sud de Mendoza.

Rejoints par cinq amis : Bertrand Cuvelier, Jean-Guy Cuvelier, Alfred-Alexandre Bonnie, Laurent Dassault et le Baron Benjamin de Rothschild, Michel Rolland et Jean-Michel Arcate divisent le territoire en bodegas individuelles et créent ensemble le Clos de Los Siete, signifiant le Clos des 7. Ce sont eux qui dirigent encore aujourd’hui le Clos de los Siete.

Originalité du terroir

Situé à 100 km au sud de Mendoza, Michel Rolland découvre un terroir particulièrement intéressant. Les sols sont idéaux, constitués de graves, de cailloux et d’argile. La cordillère des Andes permet de tempérer le climat dans un pays très ensoleillé, d’autant plus que ces vignes, orientées au sud/sud-ouest, sont exposées au soleil toutes les saisons.

Par ailleurs, un système d’irrigation goutte à goutte est installé pour ne donner que la quantité d’eau nécessaire aux vignes, l’eau provenant d’une nappe alimentée par la fonte des neiges et des glaciers de la Cordillère. Tous ces éléments font de ces terres un lieu exceptionnel pour l’épanouissement de toutes les vignes.

Le Malbec est le principal cépage. Originaire de Cahors, Michel Aymé Pourget, agronome de formation, implanté au milieu du 19ème cette variété en Argentine. L’Argentine est aujourd’hui le premier producteur mondial de malbec.

Sur les terres du Clos de los Siete, il y a d’autres cépages comme le Cabernet-Sauvignon, le Merlot, Syrah, Cabernet-Franc et le Petit Verdot, et l’assemblage de ces différents cépages varie selon les millésimes, même si le Malbec reste le cépage dominant.

Un travail rigoureux qui donne naissance à des vins prodigieux

Le travail de la vigne sur ces terres est comparable au travail d’une vigne d’un grand cru : vendanges en vert, installation des vignes en espalier pour permettre un développement optimal de la surface, rendements contrôlés, vendanges manuelles et recherche d’une qualité optimale. Ainsi, depuis les années 1990, sept millésimes se sont succédé. Ces vins, d’une qualité indéniable, d’une puissance et d’une intensité incroyable sont appréciés mondialement.